mardi 1 janvier 2013





Dans la lourdeur des tracas du quotidien

Il y a une lame à la main
Une larme pour demain
Une dame le prend, tiens.

Il ne faut pas rester en dedans, viens




Nous ne sommes pas toujours notre meilleur ami. 







Il faut apprivoiser la peur. Le silence pis la froideur. L’inquiétude pis les autres; ceux qui se mettent à avoir peur pour eux.

Ces gens-là, on pourrait en parler. Il n’y a jamais de bon moment pour parler d’eux, d’ailleurs. Ceux à qui tu demandes s’ils ont peur de la mort et qu’ils te répondent que non; ce n’est pas ça le problème. Ils te diront probablement  que ce n’est pas la peur de la mort qui les effraie, mais bien la peur de ne pas avoir le temps de tout faire. On est à cette époque-là, l’ère de la bucket list. La fameuse liste de ce qu’on souhaite accomplir avant la fin, la nôtre.

Voir les sept merveilles du monde, apprendre à jouer du piano, courir un marathon, parler couramment le russe, nager dans tous les océans, prendre le thé avec les Japonais, obtenir un permis de conduire, rire à tous les jours, écrire un livre, faire la différence dans la vie de quelqu’un et tout le reste. Tout le reste, surtout.

Parce que ça n’a jamais de réelle fin, cette fameuse liste alors que la vie en a une, elle. Impossible de la repousser à plus tard sous prétexte que vous n’avez pas coché tous les endroits à voir ou que vous n’avez pas encore vu un panda.