mardi 8 mars 2011


je retourne dans mes carnets; je n'étais pas là où je devais être


avant c'était simple, c'était facile; j'écrivais pour toi j'écrivais sur toi tout le temps je parlais que de toi. puis ce jour-là, en me réveillant, je t'ai enfin laissé partir de moi et j'ai arrêté de m'ouvrir comme ça parce que c'était vide tu n'y serais jamais jamais plus. quand tu m'as baissé les yeux en silence, j'y croyais donc bien fort à ce vide-là pour toujours. puis mon coeur a eu mal cinq fois, pour ces cinq années-là où même au-delà des peines et de ton éventuelle absence, les rires et tout ce beau rose-là étaient ce qu'il y avait de mieux. dans ma tête toujours. desfois j'ai peur d'y croire encore.

je disais donc qu'avant c'était simple, c'était facile; j'écrivais parce que tout me heurtait tellement si facilement. tout pouvait être une histoire. 

c'est différent maintenant, bien différent du temps d'avant. 

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